lundi 23 juin 2008

YUL BRYNNER, mon héros.

Je ne sais pas si Yul Brynner était un skinhead comme l'affirmaient ces crétins des "Toy Dolls" ou même si son nom doit se prononcer à l'anglaise, "Brailleneur", ou bien, comme le fait si bien Gainsbourg dans son reggae "Relax baby be cool", "Brinnère" ; mais une chose est sûre, c'est que cet acteur sans pelage a considérablement marqué mon imaginaire.
Souvent, les gens me ressortent ce film ou il incarne un « cyber-cow-boy » au caractère quelque peu irascible mais je n'ai vu celui-ci que tardivement et à un âge trop avancé pour que les mauvais effets spéciaux n’éveillent en moi une quelconque fascination.
Par contre, ce matin, en donnant le biberon à mon ultime héritière, j'ai repensé à CE FILM! Un de ces films qui m’habitent encore, la trentaine bien passée (ne cherchez pas, il n'y a aucune contrepèterie dans cette phrase). Une fois l'héritière gavée, je me suis précipité sur « Youmachinchose » et j'ai fini par trouver ce que je cherchais. Que d'émotion en retrouvant ses courts extraits ! Dans mon souvenir embrumé de jeune pré pubère, le film s'intitulait, en français, "New York ne répond plus", titre très con s'il en est. Le véritable titre est bien plus évocateur: "The Ultimate Warrior". Et qui c'est le ultimate warrior, hein? Qui c'est? Ben, c'est mon Youl Brinnère bien sûr! Bon, en revoyant les images, je n'ai pu m'empêcher d'avoir un peu pitié de lui. Parce que, quand même, ce pantalon et cette grosse ceinture qui lui remontent jusqu'au plexus, c'est... comment dire... enfin, on a bien compris que ça cachait quelque peu ses "michelines" (à prononcer à l'espagnol) au gars Brinnère. On le connaît par cœur cet effet spécial qui consiste à remonter le maillot de bain ou le pantalon le plus haut possible afin de dissimuler la ceinture d’excédant graisseux. Roger Moore l'a beaucoup utilisé dans les James Bond, d'ailleurs.
Mais revenons à nos moutons. En revoyant ces quelques scènes, j'ai pu enfin comprendre quelques-unes de mes "fascinations-répulsions" qui ont défini mes goûts pour un certain cinéma de genre. Car, ce film contient tous les ingrédients d'un film de Zombie à la Romero. Le début, avec cette ville à l'abandon, le lumpen cradingue et hurlant sortant comme des rats pour satisfaire sa soif de sang, le petit groupe de survivants tentant désespérément de conserver une once d'humanité. Tout est là. Tout ce qui m'a toujours fait dresser le poil (ce qui n'a jamais dû arriver à mon gars Youl Brinnère, évidemment.)
Je me souviens avoir très mal dormi, ce soir-là, chez mon cousin Pierrot. Mais si c'était le prix a payer pour parfaire ma culture déviante, je l'accepte avidement.
Sur ce, je vous laisse découvrir les vidéos ci-dessous, qui ne manqueront pas de vous affliger au plus haut point, à moins que, comme moi à l’époque de sa découverte, vous n'ayez pas plus de 13 ans. Et encore, je ne sais pas si la génération actuelle ne se foutrait pas ouvertement de ma gueule.





vendredi 20 juin 2008

¡VADE RETRO LUCHA LIBRE!

Un petit post vite-fait, histoire de présenter la future couverture du numéro 9 de Lucha Libre.
Bon, le logo a été rajouté juste pour faire comme si.

D'abord la p'tite recherche dans le carnet:

La version noir et blanc:

et ensuite le final (enfin presque):

mercredi 11 juin 2008

PAGE BLANCHE 110.

Le principe immuable des « Pages Blanches » : Un nom au hasard dans l’annuaire de Loire-Atlantique = un portrait imaginaire.

lundi 9 juin 2008

LE FESTIVAL DE NIORT!

Oui, le soleil brille, les grenouilles coassent, les libellules vrombissent et les jeunes dégorgent de sève dont ils ne savent plus quoi faire! Dans l'air, comme une fragrance bien connu; un subtil mesclun des plus délicates saveurs du pays niortais: le parfum du bel ouvrage que l'on ouvre pour y déposer amoureusement un magnifique dessin, le fumet d'expositions aux couleurs chatoyantes, le musc entêtant des auteurs masculins et féminins et l'odeur fauve des catcheurs à moustaches.
ÉH OUI, LE FESTIVAL "A2 BULLES" DE NIORT EST REVENU!